Nombre total de pages vues

jeudi 17 février 2011

Madagascar

Madagascar qui  fait partie d’une des plus grandes îles au monde, est une destination qui ne laisse pas indifférente. On aime ou on n’aime pas. C’est un mélange entre l’Afrique et l’Asie mais avec sa propre culture, ses croyances et ses fadys (interdits et tabous).  La grande richesse de cette île est de pouvoir accéder à des sites, des lieux magnifiques avec ce sentiment d’être seul. Le pays étant très vaste, l’équivalent de la France et de la Belgique réunies, il est clairement difficile de vouloir tout voir en l’espace de 10 jours. A cela s’ajoute l’absence d’infrastructures routières qui nécessite d’estimer un voyage en temps (heures, jours) en prenant en compte des facteurs tels que l’état du véhicule, le temps plutôt que le nombre de kilomètres. 

Diego Suarez
Après avoir mis 24h depuis la Réunion pour atteindre Diego Suarez ou Antsiranana (Air Madagascar, 1ère et dernière fois) nous voici dans la capitale du Nord. Première étape pour organiser notre circuit dans la région. L’intérêt de Diego réside dans sa baie « 2ème plus grande derrière Rio de Janeiro », quelques vestiges de  l’époque coloniale et le folklore des taxis 4l et des taxis brousse. Pour le reste autant passer son chemin.  Nous décidons donc de louer des vélos, histoire de voir un peu se qui se passe autour. Direction la montagne des français, site sauvage permettant de découvrir depuis le sommet, un large panorama sur la baie.

 Vestige colonial

 Montagne des français

 Baobabs

 Panorama de la baie et son pain de sucre


Records du séjour : 7 dans la 4L, 37 dans un taxi brousse (mes jambes souffrent encore)

Ramèna
Ramena (prononcer Ramen), un petit village de pêcheur à l’Est de Diego, sera notre nouveau point de chute. On monte sur les vélos et on embarque. Au menu : route défoncée, grosse chaleur malgré notre départ matinal et crevaison. Malgré cela, nous ne sommes pas déçus de notre destination. Le village donne accès à la mer d’émeraude, il y a également un club de plongée plutôt décontracté. On ajoute à cela les poissons grillés, les calamars, les langoustes, les crabes géants, la viande de zebu pour que la fête soit parfaite.



 Zebu

 Village de Ramena

 Plage de Ramena





En route pour la plongée avec Daniel un moniteur suisse installé à Mada. Première mise en confiance, il semble beaucoup aimer les femmes, boire des coups, et la seule fois qu’on l’a vu sans cigarette c’était sous l’eau. Un petit tour sur son site pour le plaisir des oreilles http://www.madascaph.com

Les 3 baies
Baie Sakalava, des Dunes et des Pigeons. Ici on ne se pose pas de questions, on apprécie la tranquillité et le paysage qui s’offre à nous. 









Après une matinée à marcher de baie en baie, on regrettera d’être obligé de passer par un terrain militaire pour rejoindre Ramena,  et de devoir payer un droit de passage ou plutôt un bakchich à une parodie de militaire.

Déjà 3j sur Ramena, nous retournons à Diego sous la pluie et les inondations pour organiser notre visite des parcs nationaux pour les 3 prochains jours. Malgré la saison creuse due aux risques de pluies tropicales et de cyclones nous réussissons à trouver un guide (obligatoire pour les parcs) et un chauffeur qui ne sera pas du luxe au vu des routes et des pistes pour accéder jusqu’aux Parcs.



Montagne d'Ambre
La montagne d’Ambre, assimilée à un prolongement de la forêt tropicale de l’Est, c’est 18200ha abritant  de nombreuses espèces endémiques. C’est le premier parc naturel crée à Madagascar en 1958 afin de préserver le trésor biologique de la faune et la flore.  Les premières heures se font sous la pluie avant que le soleil sorte le bout de son nez. Mais comme nous le répète Fidèle, si l’on veut voir ce que cache cette forêt, il faut y aller « Mora Mora » (doucement) peu importe le temps.

 Forêt bien dense

 Liane solide





 Plus grand que l'épicéa géant 


 Enfin une ouverture de lumière

Brookesia Minima, le plus petit caméléon du monde

Tsingy Rouges
Avec un faux air de grand canyon, les Tsingy Rouges offrent un paysage impressionnant mais également fragile. Ces étranges formations se sont constituées par l’érosion.  On comprend encore mieux l’un des surnoms de Madagascar « l’Île Rouge ». Le nom de Tsingy vient de leurs formes hérissées semblable aux «  véritables » Tsingy présents dans le parc de l’Ankarana.





Parc de l'Ankarana
Dernier jour de notre excursion dans les parcs. L’Ankarana est également réputé pour sa faune et sa flore. Les lémuriens sont bien plus visibles du fait de la taille des arbres moins importante que dans la montagne d’ambre. On y croise le fameux Maki couronné ainsi que quelques espèces nocturnes. Concernant les reptiles, toujours autant de caméléons mais également  un boa en plein repas. Pour finir les « véritables » tsingy, sculptures de pierre calcaire entrecoupées de canyons.

 Les Tsingy





 Uroplatus, le roi du camouflage

 Avant

 Après avoir croisé un Boa


 Lémurien, Maki couronné

Comme une envie de le câliner


 Le luxe à la Malgache